De belles rencontres…

Par Sarah Cami le 28 Juin 2021 sur bonafide-paris.com

Comme je l’explique volontiers, cette aventure entrepreneurial est faite de hauts et de bas, de joies et de déceptions, donc pas si simple. 
Une année sur des montagnes russes, c’est épuisant !

Ce qui m’a aidé à tenir jusqu’à présent, émotionnellement, c’est toutes les rencontres incroyables que j’ai pu faire cette année. Quelle que soit leur activité, toutes ces personnes rencontrées ont en commun la passion qui les anime.

La passion… je me rends compte aujourd’hui à quel point elle est nécessaire, au même titre que les compétences ou encore l’argent. Comme dirait Branson, ça lui ressemble, “les compétences ça s’apprend, la passion on l’a ou on ne l’a pas”

La rencontre déterminante dans cette aventure a été celle de Nathalie Feisthauer.

J’ai toujours eu cette fascination, presque enfantine, pour le parfum, sa création. J’imaginais que toutes ces “grandes” personnes de la “parfumerie française” vivaient dans une autre sphère, une autre dimension. Est-ce qu’on se lève le matin et on créé Numéro 5, Shalimar, ou encore L’Eau des Merveilles ?
Alors quand j’ai rencontré Nathalie, bien avant BONA fide, c’est comme si je rencontrais le Père Noel, la Fée Clochette ou une licorne. Il y avait presque de la musique dans ma tête, comme dans les films. Lorsque je lui ai expliqué ce que je voulais faire, je me rends compte aujourd’hui d’une manière très succincte et brouillon, et qu’elle m’a dit “je te suis”, c’était presque irréel.
Si “Elle”, Nathalie Feisthauer, créatrice de tant de parfums que nous connaissons tous, me disait “je te suis”, mon idée n’était peut-être pas si pourrie.

C’était parti pour la collection de bougies parfumées, “Portrait”, “y avait plus qu’à !” comme on dit.

J’étais partie sur une collection d’une vingtaine de parfums. Reality check. Ce qui s’est révélé être infaisable pour commencer avec le niveau de qualité que je souhaitais. 

Dès le départ, nous avons travaillé sur de vrais parfums, des parfums de peau, 8 finalement. Et oui, je les porte, enfin deux d’entre eux. 

Je ne souhaitais pas aller vers la “mono senteur”, sinon à quoi bon travailler avec un nez et de ce niveau qui plus est. J’ai partagé les films que je me faisais dans la tête avec Nathalie. Elle m’a écoutée avec beaucoup beaucoup de patience, quelques rendez-vous et mois plus tard, nos 8 fragrances étaient nées.

Je suis très fière de cette collaboration,
 
Merci Nathalie de ta confiance et de ton enthousiasme de tous les instants !
 
Article original sur BONA Fide Paris